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lundi 28 mars 2011

Elections cantonales : 6 nouveaux conseillers généraux

En Pyrénées-Atlantiques, la moitié des 52 cantons était renouvelable lors des élections cantonales qui se sont tenues ces 20 et 27 mars 2011. 

26 cantons étaient renouvelables : 16 en Béarn et 10 au Pays basque.


Au terme des 2 tours, l'assemblée compte 6 nouveaux conseillers généraux : Marie-Christine Aragon (Bayonne-est) -  Jean-Claude Coste (Aramits) - Henri Etcheto (Bayonne-ouest) - Jean-Marc Grussaute (Lasseube) - Claude Olive (Anglet nord) -  Arnaud Villeneuve (Tardets)
Ils siègeront pour la première fois au sein de la toute nouvelle assemblée, jeudi prochain au Parlement de Navarre à Pau, afin d’élire leur président. Celui-ci occupera la place de chef de l’éxecutif départemental pour une durée de trois ans.

Les cantons renouvelables :

Laruns
Lasseube

Lembeye

Lescar

Monein

Navarrenx

Nay-Est

Oloron-Sainte-Marie-est

Pau-centre

Pau-nord

Pau-ouest

Saint-Jean-Pied-de-Port

Tardets-Sorholus


dimanche 27 mars 2011

Le site pour la campagne des cantonales du Front de gauche

Bonjour à toutes et à tous.

 
 

Le site pour la campagne des cantonales du Front de gauche en Pyrénées-Atlantiques est maintenant en ligne. Vous pouvez le consulter là :

Vous pouvez apporter votre soutien aux candidats du Front de gauche en signant "l'appel à soutien" :

lundi 21 mars 2011

Lendemain de 1er tour

Je voudrai remercier les 211 bayonnais et bayonnaises qui ont choisi de mettre mon bulletin dans l’urne.
4,29 %. Un résultat pour le canton de Bayonne Ouest qui n'est pas conforme à nos espérances.
Mais dans un contexte exceptionnel avec un taux d'abstention record, seulement 4 électeurs sur 10 se sont déplacés pour voter.
Tout cela nous amène à un deuxième tour, PS / UMP. Henri Etcheto (PS) vire en tête avec 27,77 % des votants et 10,66 % des inscrits suivi par le grenetiste François Gouffrant (UMP) avec 21,91 % des votants et 8,41 % des inscrits.
 10,38% pour le FdG au plan national ! (sur nos 1600 cantons). 4 eme force politique dans le pays.
Nous devenons un interlocuteur indispensable dans le paysage électoral.

dimanche 20 mars 2011

Vos candidats sur Bayonne-Ouest

Michèle LORGERY et moi-même sommes candidats à l’élection cantonale les 20 et 27 mars prochains. Ces élections vont se dérouler dans un contexte particulier.

D’abord cela sera la première consultation de la population après un conflit social qui par delà la question des retraites est un véritable conflit de société.

 Ces élections seront l’occasion de sanctionner Sarkozy et ses amis de l’UMP et du MoDem.
Pour nous, l’enjeu de ces élections est le basculement à gauche du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques et la représentation à ce conseil de toutes les composantes de la gauche notamment du Front de gauche.



Jean-Claude SOUDRE, 53ans. Fonctionnaire territorial spécialisé en urbanisme, militant associatif, conseiller municipal d’opposition

Michèle LORGERY, 62ans. Retraitée du secteur bancaire. Participe à la vie associative de Bayonne.

vendredi 18 mars 2011

A la novia

Les amateurs de pelote basque auront compris de quoi je parle. On dédiait le dernier point de la partie à la fiancée (a la novia).

Ce soir à minuit ce blog ne pourra plus émettre de message et les commentaires n'y seront plus autorisés. 

 
Demain, on fera un dernier tour au marché de Bayonne où l’on croisera vraisemblablement nos adversaires et concurrents.
Michèle et moi remercions tous les camarades et amis du Front de Gauche qui ont bataillé ces dernières semaines.
Cette campagne fut très intéressante et enrichissante.

Quel sera le résultat dimanche soir ? Peut être une heureuse surprise ?

Bravo et merci à tous.

18 mars 1871 - Il y a 140 ans, la Commune...


« La Commune est un événement d’une incroyable modernité. Ce qu’elle a produit comme laboratoire d’idées reste encore totalement dans le débat. Par exemple, la première décision de la Commune a été de donner la citoyenneté à un étranger. Aujourd’hui les citoyens étrangers, même aux élections locales, n’ont pas le droit de vote ! La souveraineté du peuple est permanente et ne doit pas disparaître entre deux élections. Là encore, on est loin du compte aujourd’hui. Les élus, pendant la Commune, sont révocables à tout moment. La Commune instaure aussi l’école gratuite et obligatoire, la Justice gratuite ou encore la garde à vue limitée à 48 heures. On y enregistre encore des avancées considérables et tout à fait d’actualité, comme l’invention du droit du travail, le débat sur la non-marchandisation de la culture ou le droit au logement pour tous. »


mercredi 16 mars 2011

Intervention Jean-Claude SOUDRE (PG) Meeting du 16 mars

Mesdames et Messieurs,
Chers amis, chers camarades, Bonjour a tous,

Très heureux de pouvoir prendre la parole aujourd’hui, ici et maintenant.
Pour deux raisons, parce que, d’une part, nous sommes à Bayonne, la ville où je vis et suis élu d’opposition à l’intérieur du conseil municipal et, d’autre part, nous sommes dans la dernière ligne droite de la campagne des élections cantonales dans la dynamique départementale, régionale et nationale du Front de gauche.


 Ces élections ont pour nous un caractère historique car elles sont, à la fois, les dernières et les premières.

Ce sont les dernières, car nous vivons les ultimes moments des conseillers généraux et régionaux actuels (6000 au total) qui seront remplacés à terme par 3471 conseillers territoriaux remplissant les deux fonctions. Tout cela va essentiellement entraîner une régression démocratique avec l'affaiblissement de la démocratie locale et l'éloignement des centres de décisions.

Ce sont les premières pour le Front de Gauche, car c’est la première fois que cette dynamique politique se lance dans l’aventure de la vie des départements et des conseils généraux. Cette dynamique a permis de présenter 25 candidats sur les 26 cantons renouvelables dans notre département. De même, 84 % des cantons se verront proposer un candidat issu du Front de Gauche sur l’ensemble des 1976 cantons renouvelables. Le Front de gauche par nature peut et doit être élargi. Nous pouvons l’observer dans 210 cantons où nous verrons les logos FDG et NPA associés.

Dés 2009, la création du Front de gauche s’est révélée indispensable pour faire émerger la création d’un pôle d’importance à la gauche du parti socialiste. Cette force est nécessaire à l’heure où le camp social-démocrate a trop souvent renoncé sur la défense des travailleurs face au néolibéralisme.

Dans cette dynamique, nous sommes aux côtés de nos camarades communistes qui sont, sans conteste, parties prenantes et force efficace et expérimentée dans le Front de gauche.
Nous voulons inscrire nos pas dans l’héritage du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance. C’est cet héritage que nous avons en partage et que nous voulons transmettre aux plus grand nombre notamment les plus jeunes.
Nous voulons, réunir tout l’arc de forces des militants et militantes de gauche, acteurs et actrices du mouvement syndical, associatif et politique. En clair, toute la gauche de transformation sociale et écologique.

Pour ma part, comme Mathieu Accoh, candidat sur Biarritz Ouest, je suis membre du Parti de gauche coprésidé par Jean-Luc Melenchon et Martine Billard. Ce nouveau parti existe depuis fin 2008 et se veut un parti creuset au croisement des valeurs républicaines, socialistes et écologistes.
A ce titre, je tiens à saluer fraternellement à distance nos amis béarnais et palois qui se rassemblent ce soir à Pau en présence d’Olivier Dartigolles, porte-parole du PCF et d’Eric Coquerel, responsable national du PG.

Avec nos 2 candidats titulaires et 6 suppléants sur le département, nos 204 titulaires sur l’ensemble du territoire national, nous voulons être des partenaires loyaux et motivés pour que le Front de Gauche puisse devenir un force politique incontournable et non pas une variable d’ajustement pour les stratèges de la Rue de Solferino.

Comme je viens de le dire, le Parti de gauche se veut à la confluence des forces républicaines, socialistes et écologistes.
Pourtant, dans l’actualité la plus récente, nous sommes forcés de constater que ces valeurs-là sont bien mises à mal notamment par Sarkozy et le pouvoir de droite.

Commençons par la République. La République est un projet politique qui a pour ambition faire oeuvrer les individus pour leur bien commun.
Or, nous voyons que Nicolas Sarkozy reprend à son compte le thème de « l’identité nationale », en l’associant à l’immigration et à l’Islam. Les différents amalgames lors du discours de Grenoble entre immigration et sécurité, sa politique honteuse envers les Rroms, etc. Autant de provocations xénophobes banalisant ainsi le discours du FN, au détriment de notre République et de notre vivre ensemble.
A ce titre, nous avons appris récemment avec satisfaction que le Conseil constitutionnel a invalidée le 10 mars 2011 treize dispositions de la loi LOPPSI 2, fourre-tout répressif emblématique d’un pouvoir aux abois qui court après l’extrême-droite.

Continuons par la question de la justice sociale et de la solidarité. Depuis l’élection de Sarkozy en 2007, nous sommes, comme le dit Jacques Généreux, dans la Grande Régression.
Le gouvernement, à l’automne, nous a condamnés à deux ans de travaux forcés supplémentaires en reculant l’âge de la retraite. Concernant le SMIC, aucune amélioration donc pour les plus de 3 millions de salariés payés au SMIC, dont une bonne partie des 1,5 millions de salariés à temps partiels contraints.
Pendant ce temps là, ne nous leurrons pas avec la venue médiatique de Marine Le Pen et n’oublions pas que le Front National qui est un parti d’extrême droite ultralibéral a toujours défendu les intérêts des riches et n’a jamais défendu les travailleuses et les travailleurs. Rappelons-nous, pour cela, sa dénonciation des syndicats lors du mouvement social sur les retraites.

Continuons sur notre 3ème pilier : l’écologie. En ce mois de mars 2011, nous ne pouvons passer sous silence la tragédie qui frappe le Japon et sa population qui, déjà durement touchée par une catastrophe naturelle, est maintenant victime d'un deuxième désastre, nucléaire celui là.
25 ans après Tchernobyl, qu’attendons nous pour prendre la décision de planifier la sortie du nucléaire au lieu de prévoir son extension au mépris de toute sécurité ?
Nous devons engager nos territoires dans la planification écologique avec la réduction des gaz à effet de serre, le retour en régie publique de l’eau, l’anticipation de la fin du tout-pétrole et la sortie du nucléaire. Tout ça ne se fera pas du jour au lendemain.

Revenons ici à Bayonne, dans notre Pays Basque et Département des Pyrénées-Atlantiques.
Ici comme dans l’ensemble du département, le Front de gauche veut rassembler les forces de la gauche de transformation sociale et écologique ; une gauche qui n’entend pas renoncer ! Une gauche offensive contre une politique gouvernementale antisociale et qui met en cause la souveraineté des collectivités territoriales et provoque leur asphyxie budgétaire. La majorité UMP et Nicolas Sarkozy ont programmé la fin des conseils généraux en 2014 et multiplié les transferts de charges de l’Etat vers les collectivités territoriales.

Il est essentiel de placer au coeur de l’action politique une autre répartition des richesses, la justice sociale et l’égalité des droits.

Je rappelle les principaux points de notre programme départemental.
Nous voulons renforcer l'action sociale en relevant au niveau « seuil de pauvreté + 10 % » le montant des aides octroyées via l'aide spécialisée à l'enfance, le fonds de solidarité logement et le Fonds précarité notamment. Pour cela, nous réclamerons à l’Etat le paiement de ce qu'il doit aux collectivités.
Contre la précarité énergétique, nous voulons contraindre EDF, GDF et les autres fournisseurs d'énergie à cotiser et leur faire assumer « de vrais points d'accueil info-droits-énergie » pour le conseil et l'accompagnement des personnes concernées tout en renforçant les effectifs des Maisons de la solidarité départementale.
Nous voulons assouplir les critères d'attribution de l'APA, l'allocation personnalisée à l'autonomie, au bénéfice des personnes âgées. Nous voulons agir également en faveur des personnes handicapées et aider les jeunes à s'en sortir.
Nous sommes opposés au projet d'une nouvelle liaison routière entre Pau et Oloron via Arbus et demandons un moratoire. Le Conseil général doit refuser de payer pour la réalisation du tronçon Tours-Bordeaux de la LGV.
Pour nous, Front de gauche, les aides économiques à l'emploi doivent être liées à la création d'emploi, à l'innovation. Nous voulons lutter contre « la casse gouvernementale » en matière d'éducation et « relancer la rénovation des collèges » publics ainsi que la défense des services publics.

L’élection cantonale constituera un moment de cette bataille générale. Pour nous, l’enjeu de ces élections est le basculement à gauche du Conseil Général des Pyrénées-Atlantiques et la représentation à ce conseil de toutes les composantes de la gauche notamment du Front de gauche.

Pendant ce temps ? Le pouvoir sarkozyste ne parle pas du tout de ces élections cantonales car il a trop peur d’un vote-sanction et préfère une très forte abstention ! Ne le laissons pas faire, s’abstenir serait un trop beau cadeau à tous les nantis du système !

Comme les peuples le clament de l’autre côté de la méditerranée, avec le Front de Gauche, exigeons le partage des richesses et la souveraineté des peuples. Le Front de Gauche, c’est le seul vote qui s’oppose frontalement et utilement au système capitaliste et aux modèles productivistes.

Ce scrutin des cantonales est bien un scrutin national : la moitié des cantons français doivent être renouvelés. Le Front de Gauche entend l’utiliser pour infliger la première défaite de Sarkozy dans les urnes depuis l’inoubliable mouvement des retraites de l’automne 2010.

Le bulletin Front de Gauche, c’est le vote utile pour lui enlever le maximum de conseils généraux y compris chez nous. C’est l’assurance de mettre une bonne gauche à la droite !

Le Front de Gauche est prêt pour la bataille !
Avec le Front de Gauche, la Gauche pour de bon, l’Ecologie pour de vrai, la République pour tous !

Elisons des élu-e-s engagés dans la résistance aux mauvais coups de ce  gouvernement, et qui s’opposent notamment à la réforme des collectivités territoriales.
Fini les aides aux entreprises qui licencient alors qu’elles font des bénéfices.
Soutenons et étendons les services publics, pour la petite enfance, la culture, les services à la personne pour nos aînées comme pour celles et ceux qui sont en situations de handicap.
Engageons nos territoires dans la planification écologique.
Relocalisons l’économie et l’agriculture paysanne.
Voilà entre autres les axes programmatiques de la radicalité concrète portés par le Front de Gauche dans les départements.
Il nous reste trois jours pour faire du Front de Gauche la vraie surprise du scrutin. Toutes les militantes et tous les militants du Parti de Gauche, du PCF et de l’ensemble du Front de Gauche sont sur le pont.
Aux urnes citoyens ! Votez Front de Gauche !



Pour le PG,
Jean-Claude SOUDRE,
Conseiller municipal,
Candidat FDG Bayonne Ouest

samedi 12 mars 2011

14 mars, prochaine réunion publique sur le canton de Bayonne ouest

Jean-Claude SOUDRE et Michèle LORGERY,
Candidats du Front de Gauche à Bayonne Ouest,
tiendront une réunion publique le lundi 14 mars 2011 à 19h00
à l’Ecole Jean Moulin, 23 Avenue du Polo, à Bayonne.


vendredi 11 mars 2011

Interview dans la Semaine du Pays Basque du 11 mars 2011

Jean-Claude SOUDRE
Candidat du Front de gauche dans le canton de Bayonne Ouest

Il y aura 4 candidats de Gauche sur le canton Bayonne Ouest sur 8.
Ne craignez-vous que cette multiplicité des candidats risque de mettre en péril une victoire de la Gauche qui reste difficile ?

Nous sommes même 5 sur 8 puisque le candidat abertzale est pour moi sans conteste à comptabiliser dans le camp de gauche. Cette multiplicité démontre au contraire la richesse et la diversité du camp progressiste. Il n’est pas choquant pour un premier tour qu’une telle offre soit présentée aux électeurs.
Par contre, le surnombre à droite des trois candidats démontre plutôt un combat vaudevillesque des «ego»  ou un théâtre d’ombres de peu de consistance politique.
Si la victoire de la gauche s’avère difficile, ce n’est surtout pas à mettre au crédit de la diversité de ses candidats. Il faut plutôt rechercher des causes dans la sociologie du canton où la mixité sociale est la moins importante de la commune. En tant que conseiller municipal d’opposition, j’ai eu à m’exprimer fréquemment sur cette question.
En 2004, la victoire avait toutefois été au rendez-vous. Il est tout à fait dommageable que la volonté de 3660 bayonnais ait pu être bafouée par la turpitude d’une élue.

Vous êtes candidat du "front de gauche". Est-ce que le front de gauche est un "parti communiste" repeint avec les couleurs de la modernité ?

Pour ma part, comme Mathieu Accoh, candidat sur Biarritz Ouest, je suis membre du Parti de gauche coprésidé par Jean-Luc Melenchon et Martine Billard. Ce nouveau parti existe depuis fin 2008 et se veut un parti creuset au croisement des valeurs républicaines, socialistes et écologistes.
Dés 2009, la création du Front de gauche s’est révélée indispensable pour faire émerger la création d’un pôle d’importance à la gauche du parti socialiste et du camp social-démocrate.
Nos camarades communistes sont, bien sur, parties prenantes et éléments essentiels dans le Front de gauche. Résumer le Front de gauche à un ripolinage du PCF est tout à fait réducteur et l’avenir démontrera le contraire. Nous voulons plutôt inscrire nos pas dans l’héritage du Front Populaire et du Conseil National de la Résistance.
Nous voulons, en fait, réunir tout l’arc de forces des militants et militantes de gauche, acteurs et actrices du mouvement syndical, associatif et politique. En clair, toute la gauche de transformation sociale et écologique.

Vous avez déclaré ouvertement votre soutien à Aurore Martin ainsi qu’aux élus qui ont hébergé des militants du SEGI. Qu’est-ce qui vous a motivé à vous impliquer autant dans la « question basque » ?

Notre positionnement en défense d’Aurore Martin et des 8 de SEGI s’inscrit plus dans une tradition voltairienne et humaniste de défense de la liberté d’expression que dans une convergence de vue avec les thèses nationalistes.
Suite à une modification constitutionnelle en mars 2003, le mandat d’arrêt européen remet en cause un principe fondamental reconnu par les lois de la République : le refus d’extradition pour des motifs politiques.
Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, ces militants basques sont poursuivis pour leurs activités politiques publiques. Comme Batasuna, SEGI est légale en France mais illégale en Espagne.
De plus, les violences policières déployées lors des arrestations sont scandaleuses et  risquent de mettre à mal le processus de paix nécessaire au Pays basque.
Il est impératif que les autorités européennes révisent profondément la procédure du mandat d’arrêt européen afin de garantir les libertés individuelles.

Quel état social feriez-vous du canton de Bayonne-Ouest ? Y trouvez-vous les mêmes préoccupations que l'on peut rencontrer à Bayonne nord ou à Boucau ?
 
Vous dire que Bayonne Ouest est différent de Boucau et Bayonne Nord est une évidence. Comme je vous l’ai dit tout à l’heure ce canton pêche par un manque de mixité sociale.
Toutefois, il existe des quartiers populaires à l’instar de Balichon, Lahubiague ou du Polo. Mais ces quartiers sont enchâssés dans des zones d’habitat résidentiel plutôt de type individuel.
Le paradoxe bayonnais veut, qu’alors que les secteurs de Bayonne Nord ou du Boucau peuvent être classés en ZEP ou en ZUS, les concentrations de ce qu’il convient d’appeler incivilités se situent plutôt dans le centre ancien dont une partie importante est dans le canton ouest. Certains appartements y sont encore, à ce jour, dégradés ou insalubres.
Il est dommageable, à ce titre, qu’avec la vente de l’ancien Palais de Justice, la possibilité de maintien en centre ville d’un service public de proximité au contact des populations âgées ou défavorisées n’ait pas été prévue par le Maire et son adjoint à l’urbanisme.


Vous réfléchissez depuis longtemps aux problèmes de transport notamment entre la côte et l'intérieur. Quelles sont vos idées en la matière ? Et concernant la LGV, est-ce une nécessité pour les cinquante ans à venir comme le dit le député-maire de Bayonne ?

Le bassin de vie «Cote Basque-sud des Landes» ne dispose pas d’une réelle structure de décision et d’une intercommunalité suffisamment large pour penser et régler le problème des déplacements. Le résultat chacun peut le constater chaque jour avec les embouteillages pour rentrer et sortir du BAB.
 
Concernant le Pays basque intérieur, il est impératif de redonner du souffle à la voie ferrée (de compétence régionale) entre Bayonne et Garazi. Cela doit passer par de la multimodalité notamment des maillages avec d’autres modes de transports collectifs comme les bus.
En matière de bus, le CG 64 doit créer une régie départementale (comme chez nos voisins landais) pour tisser un réseau de transport collectif solidaire, performant et accessible. On peut aussi prendre exemple sur l’expérience languedocienne « Tout l’Hérault pour un euro».

Notre département dans sa globalité est impacté par un grand nombre d’infrastructures en cours ou en projet. Toutes ces infrastructures de transport concernent au premier chef le porte-monnaie des habitants du département.  Elles relèvent normalement de la compétence de l’Etat, qui se désengage sur le privé et les collectivités locales. Le premier exemple qui vient à l’esprit concerne bien sûr la LGV Tours-Bordeaux où pour les contribuables basques et béarnais la facture sera longue et douloureuse pour tous.

On dit souvent: « un train peut en cacher un autre ». Les dépenses de la LGV ne sont donc pas de nature à développer le rail mais plutôt à développer une forme de rail qui tue le rail lui-même. 

jeudi 10 mars 2011

LES REUNIONS PUBLIQUES Front de gauche

  
Vendredi 11 mars 18 h30
Réunion publique FDG Bayonne nord                      
Boucau Salle Prudet

Lundi 14 mars      19 h00
Réunion publique FDG Bayonne ouest                     
Bayonne Ecole J. Moulin

Mercredi 16 mars 19h00
Bayonne  Maison des associations Espace Glain
Meeting Front de gauche Pays basque
·        Nicole Borvo – sénatrice PCF,
·        Mikel Arana – EzkerBatua-Berdeak  

mercredi 9 mars 2011

Aviron bayonnais: révolte ou révolution ?

 Depuis le 25 février dernier, nous, bayonnais et amoureux de notre club fanion, assistons avec dépit et colère à un spectacle pitoyable qui oscille entre révolutions de palais manquées et OPA hostile.
Je ne parle pas bien sûr du jeu sur le terrain car nos joueurs ont su démontrer devant et avec l’aide de 32500 personnes à Anoeta toute leur détermination et vaillance.
 
Je suis conseiller municipal d’opposition depuis mars 2008 et je constate depuis, et ce délibération après délibération, que le Maire de Bayonne veut nous faire rentrer de force dans un choix simpliste : pour ou contre le rugby professionnel et même pour ou contre l’Aviron Bayonnais. Nous savons bien que Bayonne a son alchimie propre et que le rugby et l’Aviron en sont des ingrédients essentiels.



 
Nous sommes des élus politiques voulant fonder leur action publique sur des valeurs fondamentales laïques et républicaines en faisant plus appel à la raison qu’à la passion. La raison, pour nous, citoyens et citoyennes responsables, nous conduit à placer la question de l’intérêt général au dessus de tout.
La primauté de l’intérêt général, c’est aussi refuser le dogme en vogue de nos jours. Cette petite musique libérale que nous entendons à longueur de journée dans les médias notamment ceux adeptes de la pensée unique : aux structures publiques la solidarisation des pertes et aux seules structures privées, les profits.
 
Souvenons nous qu’en 1957, Albert Camus avait eu à Stockholm ces mots irrémédiables : « Au bout du compte, s’il faut choisir entre la justice et ma mère, je choisis ma mère. ». Lorsque l’homme est poussé dans ses derniers retranchements, il est rare qu’il soit en possession de toute sa conscience et sa liberté de penser devient une contrainte comme chez Camus à l’heure de la tragédie de la guerre d’Algérie.
 
Avec les choix adoptés depuis plusieurs saisons par le Maire de Bayonne, nous ne sommes pas dans la tragédie mais plutôt dans la tragi-comédie pour ne pas dire la farce.

Doit-on rire ou doit-on pleurer quand on voit en 2003 une piste d’athlétisme en tartan (attendue durant 30 ans) consacrer l’éloignement du terrain d’honneur de la grande tribune ? 

Doit-on rire ou doit-on pleurer quand on voit en 2006 une nouvelle tribune empiéter sur la cancha du fronton municipal à l’arrière tout en se révélant insuffisante lors de son achèvement?


Doit-on rire ou doit-on pleurer quand des travaux qui auraient dû permettre d’accueillir des évènements sportifs de haut niveau, d’offrir au monde scolaire et universitaire un outil pédagogique performant, de doter le mouvement associatif d’un vaste plateau omnisports débouchent en fait sur la privatisation effective d’une enceinte sportive ? 

Doit-on rire ou doit-on pleurer quand on voit en 2009 la construction de nouvelles tribunes « provisoires » qui sacrifient la piste d’athlétisme toute neuve ? 

Doit-on rire ou doit-on pleurer quand nous constaterons à l’avenir que pour avoir un faux « stade à l’anglaise » Bayonne aura payé en 6 ans deux pistes d’athlétisme et la réfection du fronton ?

Doit-on rire ou doit-on pleurer quand l’effort public est essentiellement demandé au contribuable bayonnais en lieu et place de l’Aviron Bayonnais Rugby Pro destinataire de l’aménagement de l’équipement sportif et bénéficiaire économique de toutes ces améliorations ? 

Doit-on rire ou doit-on pleurer quand après une saison calamiteuse sauvée sur tapis vert arrive l’ancien ministre sarkozyste Bernard Laporte venu « étoffer » la structure professionnelle en vue de la construction d’un stade de 25000 places ?

Doit-on rire ou doit-on pleurer quand trois mois après on assiste à un vaudeville à l’intérieur du club et de l’Hôtel de Ville avec les départs et faux-départs de Bernard Laporte et du sponsor majeur Alain Afflelou ?
  
Notre vision d’hommes et de femmes politiquement responsables ne doit pas être aveuglée par des considérations partisanes ou de « patriotisme local ».
Les élus de gauche au conseil municipal ne comprennent pas depuis quelque temps  les projets « à court terme » du premier magistrat qui relève plus de la « fuite en avant » que d’une réelle réflexion sur l’avenir sportif de notre commune.
En effet, les investissements à court terme et l'absence d'orientation politique peuvent à court terme paraître légitimes, mais contre productifs au long cours. Bayonne se doit de favoriser le lien social via la pratique sportive et par là même, de protéger  l'identité bayonnaise sur les terrains et dans les tribunes. 

La crise que traverse notre club doit être salutaire et passer à l’avenir par un rétablissement de son image et par une relation saine entre l’ABRP et la Ville de Bayonne. Il est essentiel que les bayonnais se fédèrent autour de nos valeurs populaires.

dimanche 6 mars 2011

Débat des cantonales sur Bayonne Ouest

Demain lundi 7 mars à 19h00
Débat des candidats aux cantonales sur Bayonne Ouest sur la radio basque Gure Irratia
http://www.gureirratia.eu/
106.6 MHz
Soyez à l'écoute !!
 

vendredi 4 mars 2011

Communiqué de Presse - Soutien à Alice LEICIAGUEÇAHAR

Les élu/es régionaux du groupe Front de Gauche au Conseil régional d'Aquitaine apportent sans réserve leur soutien à leur collègue Alice LEICIAGUEÇAHAR, conseillere régionale  Europe écologie les Verts, ainsi qu'aux élu/es basques qui ont hébergé des jeunes militants de SEGI, l'organisation de la jeunesse de la gauche abertzale.

Sous prétexte de lutte contre le terrorisme, huit jeunes militants basques de l’organisation SEGI sont poursuivis pour leurs activités politiques publiques. Tout comme Batasuna, cette organisation est légale en France mais illégale en Espagne.

Suite à une modification constitutionnelle en mars 2003, le mandat d’arrêt européen remet en cause un principe fondamental reconnu par les lois de la République : le refus d’extradition pour des motifs politiques.
Ce sont aujourd’hui ces huit jeunes qui risquent d’être sous le coup d’un mandat d’arrêt européen. Ce dispositif et sa mise en œuvre entachée de violences policières lors des arrestations risquent de mettre à mal le processus de paix nécessaire au Pays basque.
Lés élus du Front de Gauche  demandent la libération des jeunes militants arrêtés.
Tout le monde doit s’engager fermement dans la voie d’un règlement politique au lieu de se lancer dans une chasse à l’homme insupportable dans notre république et ses territoires.

Nous exigeons que ne soit pas livrée à la police espagnole les militants de Segi interpellés pour leurs idées politiques au seul motif qu’ils seraient membres d’une organisation illégale en Espagne mais considérée par le gouvernement français comme légale.
Par ailleurs, comme  le cas d'Aurore nous condamnons l’utilisation systématique des mandats d’arrêts européens 

Pour le groupe Front de Gauche
Alain Baché, Président du groupe, 


                                                            Bordeaux le 4 Mars 2011



jeudi 3 mars 2011

L’agenda de campagne du candidat

L’agenda de campagne du candidat
Jean-Claude SOUDRE
Candidat Front de gauche – Bayonne Ouest



Samedi 5 mars     Tractage Halles et marché de Bayonne  9h30
Lundi 7 mars          Collage Panneaux d’affichage                
Lundi 7 mars          Débat candidats Bayonne Ouest - Gure Irratia 106.6  - 19h00
Mercredi 9 mars    Réunion publique FDG Biarritz Ouest      Maison assoc. - 18 h00
Jeudi 10 mars        Porte à porte Lahubiague    17 h30
Vendredi 11 mars  Réunion publique FDG Bayonne nord   Boucau salle Prudet  – 18 h30
Samedi 12 mars   Tractage Halles et marché de Bayonne      9h30
Lundi 14 mars        Porte à porte Bayonne Est         16 h30
Lundi 14 mars        Réunion publique FDG Bayonne ouest  Ecole Jean Moulin - 19 h00
Mardi 15 mars       Porte à porte Balichon                15 h30
Mercredi 16 mars  Tractage marché Place de s gascons Bayonne Nord     9h30
Mercredi 16 mars   Rencontre Syndicats avocats      14h45
Mercredi 16 mars   Rencontre Cimade – LDH           16h00
Mercredi 16 mars   Conférence de presse FDG         Boucau - 16h45
Mercredi 16 mars   Meeting FDG (Borvo, Arana)      Espace Glain - 19h00
Jeudi 17 mars         Porte à porte Polo                        15 h30
Vendredi 18 mars   Tractage Halles de Biarritz       9h30
Vendredi 18 mars    Porte à porte Polo