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mardi 30 novembre 2010

Où et quand dois-je m'inscrire sur les listes électorales ?

Faites votre demande d'inscription avant le 31 décembre 2010, dernier jour ouvrable du mois de décembre, afin de pouvoir voter aux prochaines élections cantonales de 2011.
Si vous déposez votre demande après le 31 décembre, elle sera prise en compte dans le cadre de la prochaine révision des listes électorales, et vous ne pourrez voter dans votre nouvelle commune d'inscription qu'à compter du 1er mars 2012. 

Comment sont actualisées les listes électorales ?
A chaque bureau de vote correspond une liste électorale. Toutes les listes électorales font l'objet d'une révision annuelle au cours d'une période qui débute le 1er septembre et s'achève le dernier jour du mois de février. Cette révision est prise en charge par une commission administrative qui examine toutes les rectifications à apporter. A compter du 10 janvier, les services municipaux affichent en mairie, pendant 10 jours, un tableau rectificatif des listes électorales qui peut être contesté au cours de cette période par les électeurs.

Quelles sont les conditions à remplir pour pouvoir s'inscrire sur une liste électorale ?
Il est nécessaire :
d'avoir la qualité d'électeur : être majeur, de nationalité française et jouir de ses droits civils et politiques
et de justifier d'une attache avec la commune où l'on souhaite s'inscrire c'est à dire soit y être domicilié, soit y résider depuis six mois au moins de façon continue et effective, soit y payer depuis cinq ans au moins la taxe foncière, la taxe d'habitation ou la taxe professionnelle.
Faut-il se réinscrire chaque année sur les listes électorales ?
Non. Le grand principe qui régit les listes électorales en France est celui de la permanence des listes. Vous ne devez vous réinscrire qu'en cas de déménagement, même à l'intérieur d'une même commune, ou si vous avez été radié.
Dois-je me faire radier des listes électorales de la commune que je quitte ?
Non. La nouvelle commune où vous vous inscrivez prend en charge les démarches de radiation auprès de votre ancienne commune à l'aide de l'avis qui est établi lors du dépôt de la demande d'inscription et que vous signez. C'est cet avis qui vous évite de vous occuper personnellement de la radiation auprès de votre ancienne commune d'inscription.

Dois-je me réinscrire sur les listes électorales si je déménage dans la même commune ?
Oui, car il s'agit tout de même d'un changement d'adresse et donc d'un changement de domicile. Particulièrement dans les communes importantes, votre changement de domicile peut signifier que vous changez de bureau de vote d'affectation et donc de liste électorale. Si vous négligez la démarche de nouvelle inscription, les courriers qui vous seront alors adressés dans le cadre des opérations électorales vous seront envoyés à votre ancienne adresse. Or la Poste ne les fait pas suivre et les retourne à la mairie. En l'absence d'indication de votre part, la mairie considérera que vous n'êtes plus domicilié dans la commune et pourra demander votre radiation des listes.

L'inscription sur les listes électorales de sa commune est-elle une obligation ?
Oui, l'inscription sur les listes électorales est obligatoire mais la seule sanction consécutive au fait de ne pas être inscrit est celle de ne pas pouvoir voter. Le vote n'est pas obligatoire en France contrairement à d'autres pays. Il repose sur la volonté de chaque citoyen.

Combien y a-t-il de listes électorales ?
Il y a une liste électorale par bureau de vote, soit environ 64 000 listes. De plus, une liste générale des électeurs est établie par commune.

Les listes électorales sont-elles communicables ?
Oui. Le code électoral prévoit que tout électeur, tout candidat ou tout groupement politique peut obtenir communication et copie de la liste électorale à condition de s'engager à ne pas en faire un usage purement commercial.
Voilà, vous avez toutes les infos, il ne reste plus qu'à vous inscrire auprès de votre mairie, et bien sûr de faire votre devoir le moment venu !

L'abstention est l'ennemi de la démocratie !

lundi 29 novembre 2010

Le Préfet Rey n'était pas le préféré !

Institués par Napoléon en 1800, les préfets restent les "dépositaires de l’autorité de l’État dans le département", responsables de l’ordre public et sont chargés de contrôler les actes des collectivités territoriales.

Force est de constater que de le Préfet Rey qui quitte notre département vers Noel sera de "ceux dont on se souviendra".
Celui-ci s’est révélé un zélé serviteur de l’Etat. 

Ce ne sont pas des structures dissemblables comme le réseau Education sans Frontières œuvrant dans le domaine délicat de la défense des « sans papiers » ou  la structure associative agricole EHLG qui diront le contraire.



Le maire socialiste de Billère avait décidé de peindre, sur un mur municipal, une fresque en hommage aux familles de sans-papiers expulsés du territoire français. Le préfet avait porté l’affaire devant la justice considérant que le maire était sorti de son «devoir de neutralité» vis-à-vis de la politique gouvernementale. Le tribunal administratif de Pau lui avait  donné raison en prononçant «l’annulation» de la décision du maire de Billère.

Les progressistes que nous sommes pensent que le représentant de l’Etat a par contre délaissé certains domaines  qui auraient dû être la priorité de sa mission comme la cohésion sociale et le développement économique et industriel.

Nous sommes en droit d’attendre du représentant de l’Etat une affirmation de nos valeurs républicaines : Liberté, Égalité, Fraternité.  

Pour le préfet sortant, la copie est à revoir en la matière.

Attendons de voir la suite !

samedi 27 novembre 2010

Face au tout-marchand, quels services publics et biens communs ?

Partout en Europe et dans le monde, sous l’impulsion des néolibéraux, les services publics ont été vendus au secteur privé. 

Des profits conséquents ont été amassés par quelques-uns mais le service rendu à tous s’est dégradé : hausse des tarifs, fermeture des activités jugées financièrement non rentables, désorganisation provoquée par l’ouverture à la concurrence, inégalité de traitement des usagers en fonction de leur richesse, suppression massives d’emplois. 

 
En France, la droite a réduit chaque année les moyens de l’école, de l’hôpital, des transports publics. Elle s’en prend désormais à l’os dur. Le fonctionnement régulier des services publics est menacé : urgences hospitalières dépassées, défaillances des réseaux de transports ferroviaires, école publique mise en danger… 

Nous aurons donc à rétablir des services publics de qualité, fidèles à leur mission d’égalité, présents sur tout le territoire. Nous voulons aussi assurer l’accès à tous les biens communs : eau, culture, service public de la petite enfance… 

Quelles frontières pour le service public ? 
Quelle attitude face aux politiques de libéralisation ? 
Comment refonder les services publics qui subsistent ?
Quelles missions faut-il leur assigner ? 
Quels nouveaux services publics allons-nous mettre en place ?

vendredi 26 novembre 2010

De Cancon à Cancun, Appel pour une transition écologique et sociale

À Cancun, l’ONU tentera de donner un nouveau souffle aux négociations sur le changement climatique, après l’échec du sommet de Copenhague, dont « l’accord » final, au contenu très limité, n’avait été signé que par 138 pays – un échec sur le plan des négociations, mais un succès du point de vue des mobilisations : un mouvement international pour la justice climatique et environnementale est né à Copenhague, autour d’un contre-forum qui a réuni 50 000 personnes, et de manifestations de rue.

L’appel bolivien pour un sommet des peuples qui a rassemblé plus de 30 000 participants à Cochabamba en avril 2010, a abouti à un texte qui formule les exigences indispensables à un accord international sur le climat juste, ambitieux et véritablement contraignant. Cette initiative porte des alternatives crédibles au sein du débat onusien, dans la mesure où les propositions de Cochabamba font désormais partie de la négociation. Ce sommet des peuples montre l’importance et l’urgence de poursuivre la construction d’un mouvement citoyen international, appuyé sur les initiatives locales, qui puisse peser sur les négociations en cours. Dans cette perspective, Via Campesina a lancé un appel pour «Mille Cancun» dans le monde.

En France, plusieurs manifestations répondront à cet appel. Dans ce cadre-là, Attac, la Confédération paysanne, les Amis de la Terre, BIZI! ont pris l’initiative d’un rassemblement à Cancon dans le Lot et Garonne le 4 décembre.

Ses objectifs :

·         rendre visibles les luttes et expériences, qui, au niveau local, répondent à la crise écologique et climatique dans les domaines des transports, de l’énergie, de la construction, de l’agriculture, de l’industrie, notamment dans les trois régions, Limousin, Midi-Pyrénées, Aquitaine ;

·         construire le mouvement pour la justice écologique en l’ancrant dans des pratiques concrètes ;

·         mobiliser les mouvements sociaux et citoyens dans la perspective des échéances prochaines, Johannesburg en 2011 et au sommet de la Terre (RIO+20, printemps 2012), en passant par le G20, prévu en France en novembre 2011

Pendant ce rassemblement, une conférence en duplex avec Cancun permettra de relier les deux initiatives : les caravanes de différents pays d’Amérique Latine et du Nord, organisées en particulier par Via Campesina arrivent à Cancun les 3 et 4 décembre.







Ce rassemblement aura lieu lieu le samedi 4 décembre. Il se déroulera sur une journée autour des éléments suivants :

·         une action « créatrice » (planter / construire...) qui symbolisera notre volonté de construire et de créer ensemble, contre la destruction et la mort que porte le modèle de société occidental (en qq sorte)

·         un village alternatif (transports, ecoconstruction, habitat, agriculture paysanne et biologique, AMAP, semences et biodiversité, reconversion industrielle, plans climat ...)

·         un banquet alimenté des productions locales

·         un meeting avec des représentants des luttes dans ces régions et en France, et la participation vidéo conférencée de militants présents à Cancun.


Un groupe de travail constitué de militants des trois régions sera mis en place : son rôle sera d’organiser la journée, de faciliter l’expression des différentes résistances à la destruction des écosystèmes et des alternatives proposées allant dans le sens de l’articulation entre la justice sociale, les contraintes environnementales et les exigences démocratiques.

Premiers signataires
: Confédération Paysanne, ATTAC, Les Amis de la Terre, BIZI !, le Réseau Sortir du Nucléaire, Action Consommation, le Parti de Gauche.


Le Parti de Gauche, aux côtés de ce mouvement maintient ses revendications pour un accord :
- qui soit contraignant;
- qui reconnaisse la dette climatique des pays du Nord vis-à-vis des pays du Sud;
- qui soit à la hauteur des enjeux : limiter le réchauffement en dessous des 2°C;
- qui s'appuie notamment sur les principes de responsabilités communes mais différenciées;
- qui ne soit pas le paravent d'un capitalisme vert avec son lot de fausses solutions (bio carburants, charbon « propre », nucléaire etc.) et de nouveaux moyens d'asservir les peuples (marché carbone, privatisation des forêts, ingérence etc.).



Le Parti de Gauche 47 fait partie du collectif d'organisation de ce rassemblement à Cancon et le Parti de Gauche est membre du collectif national Urgence Climatique Justice Sociale.

Un stand du PG accueillera tous les militants qui le souhaitent et mettra à disposition des participants, les propositions du Parti de Gauche en matière de Planification écologique, d'Altermondialisme, de gestion publique de l'eau, d'agriculture raisonnée....

Notre co-présidente Martine Billard, le Conseiller Régional Aquitain Gérard Boulanger, la conseillère régionale du Limousin Laurence Pache et d'autres élus du PG participeront à ce rassemblement, notamment sur l'espace « partis et organisations politiques », où nous sommes en train de régler les derniers détails pour organiser un débat avec les forces politiques de gauche présentes.

jeudi 25 novembre 2010

La guerre des centres


Il ya quelques semaines lorsque le débat sur les retraites a abordé les rives du Sénat, certains s’étaient imaginé que grâce aux sénateurs centristes la bataille du refus à la réforme Fillon-Woerth-Sarkozy pouvait être encore gagnée.
Jean-Luc Melenchon, l’actuel co-président du Parti de gauche, avait vu juste en prévoyant avec sa verve habituelle que les « centristes, comme d’habitude, sont comme des bouchons flottants. Il ne faut avoir aucune confiance en eux parce qu’ils nous ont toujours manqué dans les moments difficiles ».
L’histoire lui a donné raison puisque vingt sénateurs "centristes" ont approuvé le report de 65 à 67 ans. La messe était dite ! 

Samedi dernier, dans notre département, le MoDem a réuni son bureau départemental à Bidache concernant la question des candidats centristes aux cantonales validant la candidature de la sortante Monique Larran-Lange (ex-PS) sur le canton de Bayonne Ouest.
Ceci semble en contradiction avec la position d’un autre « centriste », Jean Grenet, patron basco-béarnais du Parti radical valoisien (PR), qui affirmait récemment qu'« à Bayonne ouest, rien n'est formellement décidé ».  
Avec vraisemblablement la candidature d’un poulain de sa famille politique « dans la manche ».



Va-t-on voir dans notre département un des effets collatéraux du récent remaniement ministériel ?
Ce fameux « jeu de chaises musicales » qui débouche sur une concurrence effrénée entre Messieurs Bayrou, Morin et  Borloo : « la guerre des trois centres » comme l’appelle certains observateurs.

La guerre des centres a déjà démarrée sur les marches de Matignon et de l’Elysée.
Va-t-on bientôt l’observer dans le canton ouest de notre bonne Ville de Bayonne ?

L’avenir le dira !!!

mercredi 24 novembre 2010

Communiqué Parti de gauche Pays basque - Aurore Martin


La cour d’appel de Pau a accepté mardi 23 novembre le transfert en Espagne d’une militante de nationalité française du parti indépendantiste basque Batasuna, Aurore Martin.
Aurore Martin est poursuivie en Espagne pour «participation à une organisation terroriste», selon les termes du mandat d’arrêt émis par Madrid qui relève notamment ses activités à la direction de Batasuna, un parti autorisé en France mais interdit en Espagne.



Le Parti de Gauche se reconnaît pleinement dans l'article 1er de la Constitution proclamant que « La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale ».
Au nom de cet idée et de l'héritage politique des philosophes des Lumières, qui fait de la raison le seul motif de tout assentiment, les membres du Parti de Gauche  condamnent sans exception tout acte de terrorisme ou tout usage de la violence pour imposer ses opinions.

Or c'est au nom même de ces principes que la validation ce jour du mandat d'arrêt européen à l'encontre d'Aurore Martin est inacceptable.

Ce que la cour d'appel de Pau vient de décider c'est d'autoriser l'extradition d'une jeune femme vers un pays étranger, de la livrer à un tribunal d'exception dont la cour d'Appel de Pau a pourtant dénoncé les dérives, de faire peser sur elle la menace de passer 12 ans en prison dans un pays dont elle ne connaît pas la langue. Et tout cela alors même qu'elle n'a commis aucun crime ni délit condamnable en France puisque le parti dans lequel elle a milité, Batasuna est légal de ce côté ci des Pyrénées.

L'article 7 de la Déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen de 1789 est pourtant clair : "Nul homme ne peut être accusé, arrêté ni détenu que dans les cas déterminés par la Loi, et selon les formes qu'elle a prescrites."

Quelle cohérence y a t-il à refuser l'existence de délits politiques et dans le même temps à livrer un de ses ressortissants pour un délit politique qu'on ne reconnaît pas?
Quelle cohérence a la Chambre de l’Instruction de la Cour d’appel de Pau lorsqu'elle refuse le 8 juin 2010 d'exécuter un mandat d’arrêt européen contre Aurore Martin alors même qu’elle s'apprête à exécuter exactement le même mandat, renvoyé par le même Tribunal de Madrid, 6 mois plus tard?
Pour les républicains que nous sommes, ce que la Cour d’appel de Pau cautionne c'est l'idée de rendre une action illégale sans avoir à faire passer cette décision par l'approbation citoyenne. 
Ainsi chacun d'entre nous doit se rappeler qu'aucun droit n'a jamais été offert mais qu'il a toujours été arraché à la rapacité, à l'injustice et à l'égoïsme. Ne laissons pas les pouvoirs en place défaire ce que nos aînés ont conquis de haute lutte. L'opposition politique est un droit tant que la démocratie est vivante et que la parole citoyenne vaut encore quelque chose.

La justice française, si elle est encore fidèle à ses principes, ne doit pas mettre Aurore Martin dans la situation de souffrir pour avoir exprimé ses convictions.

Parti de gauche pays basque

mardi 23 novembre 2010

Retraites : journée d’action multiforme

L'actualité sociale de la semaine sera dominée le 23 novembre par une nouvelle journée de protestation multiforme contre la réforme des retraites, la neuvième, par la poursuite des entretiens entre les dirigeants syndicaux et le nouveau ministre du Travail Xavier Bertrand, et par le lancement, jeudi, des négociations sur les régimes de retraites complémentaires. 

La journée nationale interprofessionnelle de mobilisation par des actions multiformes (conférences de presse, rassemblements, manifestations, arrêts de travail, appel à la grève) prend la forme de 5 rassemblements-manifestations dans les Pyrénées-Atlantiques. 

Rendez-vous :
  • BAYONNE, de 11h00 à 13h30 : Mairie de Bayonne et manifestation jusqu’à la CCI, Siège du patronat.
  • PAU, de 11h00 à 13h30. Place Clémenceau
  •  OLORON, de 11h00 à 13 h00. Devant la S/Préfecture
  •  ORTHEZ, à partir de 18h Place d’Armes
  •  HENDAYE, de 11h00 à 13h30 Devant la Mairie d’Hendaye. Pique-nique revendicatif.

Par ailleurs, l'appel de Politis à l'organisation d'un referendum a déjà recueilli à ce jour plus de 218 000 signatures.
Pour s'y joindre : http://referendumretraites.org

lundi 22 novembre 2010

Viol : la honte doit changer de camp !

22 novembre : J-3 avant le lancement de la campagne

Chaque année en France des dizaines de milliers de femmes sont violées.

Aucun de ces crimes ne constitue un cas isolé : le viol est un fait social, une marque que les relations femmes-hommes restent profondément inégalitaires dans notre société.
Pour lutter contre cette situation, rappeler ces faits importants et permettre que la honte dont souffrent les victimes de viol change de camp, trois associations (le Collectif féministe contre le viol, Mix-Cité et Osez le féminisme) lancent une pétition nationale.

 

Plus d’une centaine de personnalités soutiennent cette campagne qui sera lancée le mercredi 24 novembre, veille de la journée mondiale contre les violences faites aux femmes.
D’ici là, vous pouvez rejoindre la page de la campagne sur Facebook : www.facebook.com/# !/pages/Vi…
ou en suivant le profil de la campagne sur Twitter : http://twitter.com/# !/contreleviol
RDV à partir du 24 novembre sur www.contreleviol.fr

Manifestations prévues en Pays basque :

Rassemblement à 18h 30, à Bayonne, Pont Marengo
 (apportez de quoi faire du bruit)
 
 

samedi 20 novembre 2010

Aurore Martin ne doit pas être livrée aux juridictions d’exception espagnoles

Communiqué commun AEDH / FIDH / LDH
Le 19 novembre 2010

Six ans après une première tentative, les autorités espagnoles tentent d’obtenir, à nouveau, l’extradition d’une ressortissante française à raison de sa participation à diverses manifestations publiques et politiques organisées par un parti, légal en France, Batasuna.

L’arrestation d’Aurore Martin dans le cadre d’un mandat d’arrêt européen délivré par la justice espagnole, après un premier rejet récent pour insuffisance de motif d’une demande identique, atteste d’un acharnement relayé par les autorités françaises.

L’Association européenne de défense des droits de l’Homme, la Fédération internationale des Ligues des droits de l’Homme et la Ligue française des droits de l’Homme condamnent, une nouvelle fois, le recours à une procédure aussi peu respectueuse des droits de la défense et des libertés individuelles. Elle conduit, en effet, à ce qu’une personne soit poursuivie par les autorités d’un pays européen pour des faits que ses propres autorités nationales ne reconnaissent pas comme illégales.

Cette situation est d’autant plus inacceptable que les juridictions espagnoles qui demandent la remise de Mme Aurore Martin sont des juridictions d’exception, ont été dénoncées par la Cour d’appel de Pau comme ayant cautionné des actes de torture, et, pour cette raison, se sont vues refusées les demandes d’extradition formulées.

Enfin, cette démarche conjointe de la justice espagnole et du parquet français relève d’une volonté, non de lutter contre le terrorisme, mais de criminaliser des opposants politiques à l’initiative des gouvernements des deux pays.

L’AEDH, la FIDH et la LDH dénoncent cette entente entre Etats pour museler des opposants politiques en instrumentalisant la justice et appellent les autorités européennes à réviser profondément la procédure du mandat d’arrêt européen afin de garantir les libertés individuelles et à ne pas permettre de tels dévoiements de cette procédure.

vendredi 19 novembre 2010

Non à la fin de l’intervention publique locale et à une brutale recentralisation !

Mercredi 3 novembre dernier, les Président(e)s des Associations d’élus de gauche et écologistes ont tenu une conférence de presse sur la réforme territoriale, à l’Assemblée nationale, en amont de la réunion de la Commission Mixte Paritaire, en présence de nombreux parlementaires et élus locaux, ainsi que des représentants syndicaux de la fonction publique territoriale.


"Le  Président de la République doit tomber le masque. Il est temps de reconnaître, devant les Français, l’objectif politique caché de la réforme territoriale. Sous couvert de simplification institutionnelle, le but n’est autre qu’idéologique : il s’agit in fine de transférer au secteur privé des pans entiers de l’investissement public, assuré aux trois quarts par les collectivités locales, et une partie importante des services publics locaux. L’étranglement des budgets territoriaux, la perte d’autonomie fiscale des collectivités, conjugués à l’affaiblissement  institutionnel  des départements et des régions, entraineront inéluctablement la reprise par l'entreprise privée de nombre de services assurés aujourd’hui par les collectivités locales, au prix de l’abandon des populations les moins solvables, des services les moins rentables, des territoires les moins favorisés. Ce sont 30 ans de décentralisation qui sont mis à mal.
Le projet de loi cherche à réduire de façon drastique la dépense publique locale.
La création du conseiller territorial ne vise nullement à simplifier l’organisation territoriale de notre pays : au contraire, elle cumule tous les effets d’une réforme régressive. Au risque de réduire structurellement les politiques de solidarité et les actions de proximité menées par les conseils généraux, elle ajoute la suppression de l’autonomie fiscale des conseils régionaux. La région se trouverait réduite à la « simple somme » des intérêts de chacun de ses « cantons », et le devenir des politiques d’aménagement du territoire, d’essor économique et de développement durable serait gravement compromis.
C’est aussi l’emploi public et le rôle et la place des agents territoriaux qui se trouvent menacés.
La fin des engagements financiers solidaires (appelés financements croisés), couplée avec la limitation de la clause générale de compétence des départements et des régions et le non-cumul des financements régionaux et départementaux visent à remettre en cause des contributions essentielles pour les équipements des communes et le réseau associatif.
Peu importe pour le gouvernement le rôle fondamental de la coopération entre les différents niveaux de collectivités dans la satisfaction des besoins des habitants.
Nous prônons des moyens équilibrés pour chaque niveau de collectivité mais aussi des moyens pour combattre les inégalités territoriales, notamment pour les quartiers en grande difficulté et les zones rurales mises à l’écart.

Le projet de loi opère un mouvement brutal de recentralisation
Le pouvoir en place se heurte au fait que les assemblées délibérantes sont élues par les citoyens et que ceux-ci sont fortement attachés aux services rendus et aux élus de proximité qui les gèrent et les développent. La solution est donc pour le gouvernement d’éloigner le plus possible les citoyens des lieux de décisions au prix d’un démantèlement de la décentralisation et de la souveraineté populaire.
Le rôle donné aux préfets pour la fusion de collectivités en est un exemple frappant. Non seulement le pouvoir donné au représentant de l’Etat - de fait, du gouvernement, aujourd’hui - s’accroît, marquant un recul important de la démocratie territoriale, mais la généralisation des fusions de communes, de départements et de régions conduirait à affaiblir le lien entre nos concitoyens et leurs territoires ainsi qu’entre nos concitoyens et leurs élus. Le projet de « Grand Paris » illustre le type de démarche autoritaire employée par Nicolas Sarkozy.
De plus, en instaurant un mode de scrutin moins démocratique, le projet de loi contribuerait à éloigner les citoyens des lieux de décision. Si nos associations d’élu(e)s sont opposées à la création du conseiller territorial, elles le sont tout autant aux modes de scrutin qui lui sont associés, qui font fi de la parité, de la représentativité des territoires et de la diversité des habitants.

Les associations des élu-e-s de gauche et écologistes exigent le retrait de ce projet et une autre réforme des collectivités locales.

S’il était adopté, ce projet de loi jetterait les bases d’un démantèlement de la démocratie locale. Cette réforme constitue en effet une menace d’une gravité sans précédent contre  l’intervention publique et pour les enjeux de développement durable. C’est pourquoi les associations d’élus de gauche et écologistes souhaitent que le texte soit retiré et appellent de leurs voeux une nouvelle réforme de l’organisation territoriale au service des citoyens.
Elles affirment leur attachement au rôle essentiel joué par les collectivités et l’ensemble des agents territoriaux pour satisfaire les besoins des habitants en matière de logement, de santé, d’éducation, de sport, de culture, de cadre de vie...
Plutôt que de confier au secteur privé ces activités humaines au prix d’inégalités renforcées, elles souhaitent que l’Etat poursuive la décentralisation en donnant aux collectivités les moyens de contribuer au développement social, économique, humain de notre pays.
La suppression de la taxe professionnelle et le gel pour trois ans des dotations d’Etat étouffent les capacités financières des collectivités et renforcent encore les inégalités, notamment vis-àvis des territoires industriels, alors qu’il est nécessaire de disposer d’un impôt économique dynamique lié au territoire.

Plutôt qu’un dumping social et fiscal, les associations d’élu-e-s de gauche et écologistes prônent un renforcement des coopérations entre collectivités et une véritable solidarité financière entre elles, propre à assurer une meilleure péréquation entre les territoires."

Dominique ADENOT, Président de l’ANECR, Elus Communistes et républicains
Etienne BUTZBACH, Président de l’ARECA, Elus du Mouvement Républicain et Citoyen
Jean-François CARON, Président de la FEVE, Elus Verts et écologistes
Marylise LEBRANCHU, Présidente de la FNESR, Elus Socialistes et républicains
Patrick MOLINOZ, Président de l’ANEGRR, Elus de la Gauche Radicale et républicaine
Joseph ROSSIGNOL, Président de la Gauche par l’exemple, Elus du Parti de Gauche

jeudi 18 novembre 2010

Communiqué de presse du Front de gauche Pays basque


Lorsque les Français ont été interrogés il y a un peu plus d’un an sur le changement de statut de la poste ils se sont très largement opposés à l’ouverture de son capital. Ils avaient bien compris que ce changement était une transition vers une libéralisation des services postaux et la soumission de ces agents à la logique entrepreneuriale des multinationales.

Malgré l’opposition populaire et syndicale la poste est devenue en février dernier une société anonyme à capitaux publics. Pendant longtemps les salariés ont caché leur souffrance face aux pratiques managériales qui ont pour but d’optimiser le “capital humain” et de réduire les coûts salariaux en poussant les salariés pressurés ou trop anciens, donc trop coûteux, vers la porte de sortie.

Le rêve de ce modèle économique, dont certains cadres sont les collaborateurs honteux, est le cauchemar des salariés.
Au lieu d’émanciper, de permettre à chacun de se réaliser et de créer du lien social, l’exploitation mise en oeuvre par les nouvelles pratiques de management aliènent les travailleurs, montent les salariés les uns contre les autres et les humilie jusqu’à les pousser à la dernière extrémité.


Pour toutes ces raisons et pour défendre l’idée d’un travail émancipateur, le Front de Gauche pays basque (PCF et Parti de Gauche) soutient Babeth Boisseaux, employée et actrice syndicale du service postal d’Anglet.

Nous appelons ainsi tous ceux qui veulent manifester leur opposition aux pratiques qui l’ont conduit à mettre sa vie en danger à rejoindre le rassemblement à l'appel de la CGTFAPT du vendredi 19 novembre à 17h30 devant la Poste d’Anglet, derrière la mairie.

Le syndicalisme est un droit!
La violence psychologique au travail est inacceptable!
Les méthodes de management qui détruisent les femmes, les hommes et le lien social dans les entreprises doivent être partout dénoncés par ceux qui le peuvent encore.

mardi 16 novembre 2010

Faire basculer le département à gauche !

De nouvelles présidences semblent à la portée de la gauche.

 L'Aveyron, où la droite n'a que deux sièges d'avance, et la Côte-d'Or ne dispose que d'une voix de majorité. 

Dans notre département, les Pyrénées-Atlantiques, la présidence n'est à droite qu'au profit du doyen d'âge et du « retournement de veste » de Mmes Larran-Lange et Poueyto passées du PS au Modem..

 Le Rhône (avec 1 siège de majorité pour la droite), la Loire, l'Aveyron, la Vienne et les Hautes-Alpes (2 sièges), la Charente-Maritime (3 sièges) pourraient également tomber dans l'escarcelle de la gauche. 

 

Dans notre département, les candidats du Front de gauche seront combatifs pour supprimer la couleur bleue en bas à gauche de la carte ! 

Espérons toutefois que le parti dominant à gauche saura faire de la place aux autres forces de la gauche.

lundi 15 novembre 2010

Rien de bon à en attendre

Avant le beaujolais, le gouvernement nouveau est arrivé !

Arrivées d'Alain Juppé, Xavier Bertrand, Thierry Mariani, Frédéric Lefebvre, Pierre Lelouche, Patrick Ollier… 
Départ de Jean-Louis Borloo (qu'en pense le Maire de Bayonne ?), Hervé Morin, Rama Yade, Fadela Amara, Jean-Louis Bockel, Bernard Kouchner mais aussi de Eric Woerth et Christian Estrosi… 



Le nouveau gouvernement Fillon se caractérise surtout par un resserrement non pas du nombre mais de la «plage» politique.
Exit «l'ouverture», les centristes, la société civile et les transfuges (sauf Eric Besson). 
Un gouvernement de combat pour imposer un programme d'austérité et préparer les prochaines présidentielles. 
Evidemment, rien de bon à en attendre… mais on s'y attendait !

samedi 13 novembre 2010

En avant !

En mars 2011 les prochaines élections cantonales renouvelleront la moitié des conseillers généraux des Pyrénées-Atlantiques. 

Ces élections seront aussi les premières élections après le grand mouvement social de l’automne sur les retraites alors que la popularité du Président de la République n’a jamais été aussi basse dans l’histoire de la Ve République. 


Entre élections locales ce qui est a priori la nature d’une élection cantonale et élections à portée nationale il est difficile de prévoir aujourd’hui la tonalité de ce moment politique. Ce seront aussi les dernières élections locales avant la réforme des collectivités territoriales prévue par le gouvernement.

Pour le Parti de gauche, nous serons candidats à ces élections cantonales, Mathieu Accoh sur le canton de Biarritz Ouest et Jean-Claude Soudre sur celui de Bayonne Ouest. 

Pour nous cette élection sera aussi celle d’une nouvelle étape politique après la création du Parti de gauche en novembre 2009 et sa participation active dans le cadre du Front de gauche créé à partir de la campagne des élections européennes de 2009 et poursuivi lors des élections régionales du printemps 2010.
Sur la côte basque, en compagnie de nos partenaires communistes, nous sommes heureux dans le cadre du Front de gauche et d’une gauche de combat de porter des candidatures de renouvellement.


Notre campagne s’inscrira en effet clairement dans une perspective de propositions alternatives aux choix politiques qui sont aujourd’hui ceux des gestionnaires du département des Pyrénées-Atlantiques. 
Qu’il s’agisse d’action sociale, de logement, de l’économie locale, d’éducation, de transport ou d’urbanisme, nous souhaitons proposer aux électeurs une autre vision de la vie dans notre département. Une vision plus soucieuse de lutter contre les inégalités, et déterminée à privilégier l'écologie, le développement durable et les solidarités.
Rejoignez nous pour cette campagne citoyenne!

vendredi 12 novembre 2010

Il est grand temps de ne plus laisser faire !


La situation n'a jamais été aussi grave pour des millions de gens et pour les bayonnais.
Avec cynisme et détermination, Nicolas Sarkozy et son gouvernement déstructurent à marche forcée l'ensemble de notre société. Les valeurs de solidarité, de fraternité, d'égalité, de liberté sont mises en lambeaux. On oppose les gens les uns aux autres. Le racisme s'institutionnalise, les territoires sont mis en concurrence, les médias sont muselés, les dogmes de l'argent sont rois, les institutions sont menacées, la solidarité est brisée.
 
Que dire des mesures prises contre les gens du voyage et les Rroms, des paroles racistes et xénophobes jusque dans la bouche même de ministres, de la volonté de supprimer les départements en les opposant aux régions, du contrôle de l'audiovisuel par le pouvoir,  de l'affaire Bettencourt et du bouclier fiscal, de la suppression de la retraite à 60 ans, pilier de la solidarité nationale ?
 
Il est grand temps de résister partout, dans la rue, dans les institutions et en construisant une alternative politique.
 
La mobilisation est nécessaire. Le mouvement social s'est amplifié pour sauvegarder les retraites et faire reculer le pouvoir. Les grandes manifestations récentes en témoignent.
 
La gauche doit proposer une véritable alternative politique et porter un projet de transformation sociale et écologique où l'utopie devient réalité; une gauche moderne, capable de promouvoir des mesures concrètes en rupture avec le capitalisme, une gauche rassemblée capable de faire de la politique autrement.  
Cette dimension collective donne son sens à nos candidatures : définir ensemble ce qui doit changer, agir pour l'intérêt commun, intervenir dans nos affaires, peser pour la maîtrise de nos vies.
 
Il est nécessaire de combler le fossé entre élus et citoyens, d'adopter une démarche beaucoup plus audacieuse de partage du pouvoir et d'élaboration des décisions. 

Nous ne sommes pas des citoyens seulement les jours d'élection.

jeudi 11 novembre 2010

Ponction de 340 millions d'Euros réalisée au dépens des organismes HLM


 Le gouvernement Fillon va ponctionner 340 millions d'euros sur les organismes HLM, dans une opération perverse consistant à prendre à l'un ce qui est donné à l'autre, à faire financer le logement social par les locataires des HLM eux-mêmes.

Le ministre Apparu appelle cette ponction supplémentaire « péréquation », alors qu'elle ne fera que compenser partiellement la baisse des crédits d'État. Le produit de cette contribution va permettre à l'ANRU, pour 260 millions d'euros, de faire face à ses engagements de paiement, et alimenter, pour 80 millions d'euros, l'aide à la pierre. 

Mais ce sera avec l'argent pris aux organismes HLM en pompant leurs ressources et en faisant financer engagements qui ne sont plus honorés.

 Le gouvernement s’abrite derrière la trouvaille des « potentiels financiers » pour désigner des contributeurs, mais cela ne change rien à la nocivité de la mesure : en matière de gestion des organismes HLM, le potentiel financier n'est pas une preuve irréfutable de richesse, et, surtout, faire jouer la solidarité entre les pauvres et les modestes va mettre fin à la solidarité nationale en matière de logement.

Est-il utile d'ajouter que l'État prévoit de réduire son soutien à la construction de logements HLM de 630 millions d'euros en 2010 à 60 en 2013 ?

En réalité, cette mesure entre dans la batterie de toutes celles qui sont destinées à soutenir un choix politique connu : aider, aux dépens du logement social, le logement privé qui, à terme, doit prendre sa place.

mercredi 10 novembre 2010

Au front !

Les délégations du Parti de Gauche et du Parti Communiste Français des Pyrénées Atlantiques se sont rencontrées ce jour pour valider la décision de mener bataille commune lors des élections cantonales de 2011. Le Front de Gauche est donc en ordre de marche dans le 64, département qui aurait dû déjà revenir à la gauche aux cantonales de 2008...

Voici le texte qui servira d'orientation politique à cette campagne.

Élections cantonales 2011 – Orientation commune et publique du Front de Gauche

Un Front de Gauche pour les Pyrénées-Atlantiques !

Les élections cantonales des 20 et 27 mars prochains se tiendront dans un contexte de crise aggravée : crise économique, sociale et politique. Ce dernier scrutin populaire avant 2012 revêt une importance cruciale pour sanctionner la droite et gagner des majorités de gauche claire et combative.

La mobilisation populaire sur les retraites, le refus massif de la politique antisociale de la droite sont en train de tout changer. Deux projets de société s’affrontent : - celui d’une protection sociale large à tous les âges de la vie et de services publics étendus contre celui de l’insécurité sociale permanente ; - celui de la solidarité, de la coopération et du vivre ensemble contre celui de la mise en concurrence et de l’individualisme ; -celui de la préservation des écosystèmes et de la biodiversité contre celui du capitalisme prédateur et destructeur des hommes et de la nature; - celui du travail libéré, du temps de vivre, de se cultiver et de s’adonner à des activités sociales choisies contre celui de toutes les aliénations, toutes les exploitations, toutes les dominations.

En Pyrénées-Atlantiques, le Conseil général, bastion des forces conservatrices, peut basculer. Aujourd'hui, l'assemblée départementale, est co-gérée entre le groupe UMP/Modem et le groupe PS, avec pour conséquence une orientation ne permettant pas la conduite de politiques solidaires pour les basco-béarnais, notamment pour celles et ceux les plus durement frappés par la brutalité de la politique gouvernementale. La responsabilité de la gauche est de rompre avec cette voie.

Initié par le Parti Communiste Français, le Parti de Gauche, la Gauche Unitaire et avec le soutien de nombreux hommes et femmes du mouvement social, lors des élections européennes, puis confirmé lors des élections régionales, le Front de Gauche entend contribuer à ouvrir la voie du renouveau en Pyrénées-Atlantiques.

Notre département, avec les compétences qui lui sont dévolues par la loi, mais aussi bien au-delà, peut faire le choix d'être un outil face aux mauvais coups, d’intervenir pour amener plus de justice sociale et améliorer la vie au quotidien de tous les basco-béarnais.

Forts de cette volonté de battre la droite et de gagner le département à gauche pour des politiques utiles, nos partis présenteront sur l'ensemble des cantons renouvelables des candidatures « Front de gauche » dès le premier tour. Au second tour, nous travaillerons au rassemblement permettant une majorité de gauche, forte de sa diversité, dans l'Assemblée départementale pour la mise en œuvre d'une politique clairement de gauche en rupture avec les orientations actuelles du Conseil Général.


Ensemble, nous lançons un appel aux femmes et aux hommes de ce département, au monde du travail, à la jeunesse, à celles et ceux qui résistent, à choisir la gauche combative et unitaire, sociale et écologique. Nous les invitons à nous rejoindre pour enrichir le projet départemental du Front de gauche basé sur les travaux et propositions de nos organisations. Celui-ci sera porté par l'ensemble des candidates et candidats présentés par le Front de gauche.


Pour gagner et réussir, la gauche doit être une gauche de transformation sociale et démocratique. A partir de cette ambition partagée, avec le Front de Gauche, nous proposons d'adresser un carton rouge à la droite.

Face à une Droite qui casse tout, faisons des Pyrénées-Atlantiques
un département Service Public.
Social, Environnement, Démocratie : nous disons « l'humain d'abord ».

mardi 9 novembre 2010

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