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mercredi 2 mars 2011

Courrier adressé à l'Institut béarnais et gascon

Monsieur le Président,

J’ai pris bonne note de votre courrier en date du 13 février 2011 en direction des candidats aux élections cantonales 2011.

Sur le corps principal de votre interpellation (l’annulation de la décision du 17 décembre 2009 ), je manque réellement de références juridiques ou scientifiques pour pouvoir m’engager de façon définitive. De même sur les questions de graphies, de subventions ou de conventions avec l’éducation nationale.

Je ne suis pas réellement spécialiste de ces questions mais je tiens à vous faire part des remarques suivantes.

A titre personnel, la réforme de la constitution en date 23 juillet 2008 ne m’a posée aucun problème car je considère nos langues régionales comme partie de notre patrimoine commun.
On peut regretter dans le même ordre d’idées que la France notamment sous la présidence de Jacques Chirac n’ait jamais ratifié la charte européenne des langues régionales.

 
Etant bayonnais et issu d’une famille labourdine, vous comprendrez aisément que je suis beaucoup plus à mon aise pour parler du basque (ou du gascon) que du béarnais.
Ma connaissance se limite à la lecture, il y a plus de 10 ans, des travaux linguistiques notamment ceux du Professeur Hagège. Le souvenir qu’il m’en reste me pousse à dire que dans le sud de la France, on y parle la langue d’oc et que gascon, le béarnais voire le provençal constituent des dialectes.
Pour ma part, je reconnais que je n’emploie jamais le mot « occitan » quand il s’agit de notre département mais plutôt « gascon » pour le Bas-Adour et « béarnais » pour la partie béarnaise de notre département.

Comparaison n’est pas raison, mais je constate que pour la langue basque (ou euskara) cette question linguistique semble tranchée  depuis longtemps puisque la langue de communication notamment enseignée dans les écoles s’appelle « batua » (qui veut dire « unifié ») et qui est le résultat d’un travail scientifique mené de longue date des deux côtés de la frontière entre la France et l’Espagne.
Je ne sais pas, au vu de votre courrier si un tel travail scientifique existe pour la partie béarnaise de notre département.

Quoiqu’il en soit, si je suis élu, je m’engage à suivre au département le devenir de votre action en justice ainsi que toutes les questions concernant les langues régionales et le patrimoine linguistique.

Salutations républicaines.

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